lundi 31 décembre 2007

33. A split second of utter loneliness


Surrounded by so much
-- why do I feel
so unloved?

samedi 29 décembre 2007

32. I find it is the cold

I find it is the cold
that brings out the best in things
changing them --
tightening them
sharpening and
darkening them

Etching them across the white sky during the day
Making them sparkle and glisten in the lamplight at night

dimanche 23 décembre 2007

31. Dans le noir

Alors que je suis dans le train, une panne d'électricité plonge mon compartiment dans le noir

Puisque je ne peux plus lire de poèmes à son sujet
je la regarde bien en face
la lune

vendredi 21 décembre 2007

30. The Ink Dark Moon

To a man who used to visit secretly but asked to come now in the daylight


There are many
strange and lovely things
that swim in the midnight tide pools...
I think I do not want to share them
with other divers' eyes by day.

--- Izumi Shikibu


Extrait de The Ink Dark Moon, qui réunit les poèmes d'Izumi Shikibu et Ono no Komachi. La poésie la plus pure. La traduction (Jane Hirschfield et Mariko Aratani) y est sans doute pour beaucoup, mais chacun de ces poèmes résonne et résonne, comme un verre qu'on ferait chanter sous son doigt.


Un autre :

Waking up at dawn in November I heard a hard rain begin to fall

They say the winter days
are short,
but this one --
as soon as it grows light,
it grows dark!

--- Izumi Shikibu

mercredi 19 décembre 2007

29. Choses qui font battre le coeur plus vite

(Spécial dédicace à Marion...)

Une crise d'asthme -- On traverse la cour du Louvre en passant devant la pyramide, un jour d'automne -- Quelqu'un fait votre éloge auprès d'une autre personne, sur une qualité qu'on ne se connaissait pas -- On est au théâtre ou à l'opéra ; on a regardé la salle se remplir lentement, et soudain, les lumières s'éteignent -- Offrir un cadeau -- Arriver en gare de Londres -- On met, pour la première fois, un vêtement très différent de ceux qu'on met d'ordinaire -- Prendre la parole en public -- On se réveille ; la lumière filtrant à travers les volets semble grise et faible, mais quand on ouvre la fenêtre, il fait grand soleil.

mardi 18 décembre 2007

28. Fièvre (bis)

Only with the splash of cold water
on startled skin
do you realise
how hot the blood is
-- underneath

dimanche 16 décembre 2007

samedi 15 décembre 2007

26. Sleep

This is not the sleep of dreams
nor the sleep of sleep
it is not a waking sleep
or a resting sleep
No sweet Slumber
No endless Death
-- it is a sleep of things

jeudi 13 décembre 2007

25. De qui se moque-t-on ?

La Redoute m'envoie un e-mail intitulé "Un cadeau de dernière minute pour Noël ?"

De dernière minute ? DE DERNIERE MINUTE ?!?

Les gars, j'ai même pas encore acheté le début de l'ombre du premier cadeau figurant sur ma liste. En fait, je n'ai même pas encore d'idées pour tout le monde. Vous voulez ma mort ou quoi ?

mercredi 12 décembre 2007

24. The rain has stopped

Ah -- I thought, stepping out --
a crisp winter morning
with clouds
like sheaves of newly spun flax
purest white & fluffy on the edges
carefully spread out
on the taut drumlike
skin of the sky

lundi 10 décembre 2007

23. Un questionnaire glâné sur le net


Bon, ce n'est pas vraiment un questionnaire, mais comme il s'agit à la fois d'une liste ET de livres, ben je n'ai pas pu me retenir. Donc, c'est parti (attention, c'est long) :

4 livres de mon enfance
- Tous les livres de contes qu'on avait à la maison. Il y avait les contes africains, les légendes des rivières (la Vouivre !), les légendes des forêts, les contes sur le Diable et ses diableries, les contes fantastiques (terrifiants, avec des histoires de trolls, de kappas, de femmes-renardes et de dames blanches fantomatiques qui ne laissaient aucune trace de pas dans la neige...), les contes scandinaves et les contes asiatiques. Ces deux-là, c'étaient mes préférés, avec Inge la jeune fille condamnée à se transformer en phoque... la Fileuse et le Pastoureau... Mademoiselle Chrysanthème...
- La Petite Maison dans la Prairie. Eh ouais. Ca me donnait des envies de vie pastorale dans les grands espaces américains -- sauf l'invasion des sauterelles, impossible à gérer pour moi. Et j'ai passé mon enfance à me demander ce qu'est un "châlit". Un châle pour le lit ? Un chat sur un lit ? Une sorte de chalet made in USA ?
- De la Lecture à la Confiture. J'adorais ce livre : les recettes qui vont avec les histoires -- par exemple les biscuits qui font grandir d'Alice, ou la pomme empoisonnée de Blanche-Neige, avec chaque fois des instructions adaptées. Bonjour le cauchemar en cuisine, ceci dit, quand on indiquait "gros comme une tête d'enfant de beurre" pour la galette du Chaperon Rouge...
- Les Enfants du Jeudi. Celui-là, je le mets en dernier, parce que je l'ai lu quand j'étais déjà un peu grande. Une sœur aînée brûlant de jalousie incandescente pour son petit frère qui a bien plus de talent qu'elle, forcément, j'adhérais -- sauf que moi j'en avais trois, des frères et soeurs !... Et puis l'héroïne était ballerine, wouaah... et elle s'appelait Crystal, rewouaaah (depuis, j'ai bien grandi)...

4 livres de mon adolescence
- Le Seigneur des Anneaux. Love at first read.
- Madame Bovary. En même temps, j'aurai aussi bien pu mettre Au Bonheur des Dames, Salammbô ou Les Chouans ; ado, c'était ma période "classiques français du 19ème siècle", avec une nette préférence pour Flaubert et Zola. Théophile Gautier aussi, pour les descriptions. Et Baudelaire, évidemment, pour le spleen, tout ça tout ça...
- La Cavale (Albertine Sarrazin). J'avais dû lire La Traversière pour un devoir de classe. Pas enthousiasmée sur le moment, mais quelque temps après, j'avais trouvé La Cavale dans une librairie d'occasion. Et là, coup de foudre littéraire, pour le style, pour le personnage, pour la manière d'envisager les choses... tout, quoi.
- Poussière (Rosamond Lehman). Les états d'âme d'une étudiante anglaise à Cambridge -- ou Oxford, je ne sais plus trop. Un complet mystère. Je ne comprenais rien du tout, les personnages étaient bizarres. Je n'arrivais pas à placer l'histoire non plus (années 20 ? années 30 ? années 40 ? après ?), c'était super évanescent et romanesque. J'étais fascinée. Encore maintenant, je n'arrive pas à décider si c'est nul et hyper-prétentieux ou si ça a un mérite littéraire.

4 livres de ma vie d'étudiante
- Une Prière pour Owen Meany (John Irving d'une manière générale, en fait, avec plus particulièrement Le Monde selon Garp et L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable). Un des rares livres qui m'aient à la fois fait rire ET pleurer. En fait, rares sont les livres qui me font pleurer, maintenant que j'y pense.
- Jane Eyre. Ah ben oui, quand même, hein ! Je voulais le mettre dans mon adolescence, mais toutes les places étaient déjà prises, et de toute façon, celui-là, je le relis tout le temps. "Reader, I married him"... Oups, spoiler :-).
- To the Lighthouse. Et tout Virginia Woolf, en fait. Une manière d'utiliser la langue complètement différente de ce que j'avais lu jusqu'alors.
- Manhattan Transfer. Bizarrement, c'est le seul livre de John Dos Pasos que j'aie aimé. Mais je le cite parce que c'est un livre magnifique, et parce qu'ensuite, par "extension", j'ai lu du Fitzgerald, un autre choc littéraire (notamment Tender is the Night).

4 livres récents
- Possession (A.S. Byatt). Tout A.S. Byatt, en fait. Des histoires denses, une écriture riche et très évocatrice -- et le seul auteur, jusqu'à présent, qui m'ait fait vraiment sentir que lire et écrire ne sont pas des choses innocentes.
- Sarinagara, de Philippe Forest. Celui-là, je n'arrive pas à le décrire, la seule chose que je peux en dire, c'est qu'il m'a fait manquer ma station, dans le métro, et ça, normalement, ça n'arrive JAMAIS.
- Les Notes de Chevet (Sei Shônagon). Oooh, quel hasard... Mais bon : extraordinairement élégant (la traduction française est magnifique), incroyablement dépaysant, beaucoup de poésie, un brin de persiflage -- et comment résister à quelqu'un qui élabore une "Liste de choses qui font battre le cœur plus vite" ?
- Miracle, de Nakagami Kenji. L'histoire d'un quartier de burakumin, les "intouchables" japonais. Il faut s'accrocher un peu pour suivre, la traduction n'est pas évidente -- mais l'âpreté de l'écriture, l'intérêt pour les "petites gens", la beauté de la langue, on dirait un peu du Steinbeck. De lui, j'aime aussi beaucoup Le bout du monde, moment suprême.

4 bandes-dessinées
- Toute la série des Yoko Tsuno ! J'adorais ça ; j'attendais l'histoire d'amour entre Vic et Yoko comme j'ai attendu celle de Mulder et Scully des années plus tard dans les X-Files... J
- A la Recherche de Peter Pan (Cosey). Magnifique.
- Le Génie des Alpages, complètement génial.
- La Trilogie Nikopol (Bilal), un peu incontournable...

4 livres à emmener sur une île déserte
- Un dictionnaire de kanjis japonais : impossible de s'ennuyer avec ça -- et en plus, on peut tout apprendre de l'humanité et de sa manière d'envisager les choses, avec les kanjis (enfin, surtout l'humanité japonaise).
- Ulysse (James Joyce). Parce qu'il faut bien des années d'exil seul sur une île déserte pour comprendre le livre.
- L'Odyssée (Homère). Pour comparer avec Ulysse.
- Un Stephen King, histoire de frissonner pour de bonnes raisons.


Voilà ! Et pardon à Henry James, Murakami Haruki, Thomas Hardy, Jim Harrison, Murasaki Shikibu, Barbara Kingsolver, Edith Wharton et les milliers d'autres que j'oublie... mais bon, 4 à chaque fois, c'est rude !

dimanche 9 décembre 2007

22. En attendant que l'eau chauffe

A pink egg
A white peach
-- sweet moonjuice


Merci Magnetic Poetry et les kits de mots à aimanter sur la porte du frigo !

vendredi 7 décembre 2007

21. A sudden question

What is it ?
forcing me to stop
and draw my breath --
a floating
a fleeting
a feeling

jeudi 6 décembre 2007

20. Une journée qui finit mieux qu'elle avait commencé

(c) Nine

Et grâce à quoi ? Grâce au talent de Nine, dont j'ai trouvé un échantillon dans ma boîte aux lettres en rentrant ce soir, comme un p'tit miracle de la Poste...

Si parmi ceux qui me lisent (all two of them) il y en a qui ne connaissent pas, il suffit d'aller faire un petit tour dans la Nineosphere et se laisser ensorceler. Bon voyage !

mardi 4 décembre 2007

19. Ceci n'est pas un inédit...

Poser le pied sur une île
et les marécages dont on voudrait nous convaincre
les oublier

lundi 3 décembre 2007

18. Bad Mood

Thoughts
coalesce
-- a dark
Stone --
something
to hurl
through
time
and
Space

dimanche 2 décembre 2007

17. Examinee Registration Number 6190101-30276

Ceux qui passent le Japanese-Language Proficiency Test (niveau 3) - Ceux qui révisent jusqu'à la dernière minute - Ceux qui regardent la pluie battre contre les vitres en disant "on se croirait dans un bateau" - Ceux qui ont amené un critérium au lieu du crayon HB simple réglementaire - Ceux qui ont oublié leur gomme - Ceux qui partagent la leur en la coupant avec une lime à ongles - Ceux qui se grattent le nez avec leur crayon HB simple réglementaire - Ceux qui font coucou à leur copine - Ceux qui se sont trompés de place - Ceux qui réfléchissent en chantonnant - Ceux qui réalignent tout leur matériel au carré sur leur table - Ceux qui marmonnent en comptant sur leurs doigts - Ceux que les officiels viennent voir à la pause en agitant de mystérieux papiers - Ceux qui trouvent que c'est trop dur - Ceux qui trouvent que c'est trop facile - Ceux qui font des petits sourires de triomphe pour eux tout seuls - Ceux qui font tourner leur crayon HB simple réglementaire entre leurs doigts - Ceux qui le laissent tomber - Ceux qui se mouchent au milieu du test d'écoute - Ceux qui ont bien envie d'être ailleurs - Ceux qui dorment - Ceux qui ont fini avant les autres et restent bras croisés sans bouger - Ceux qui mangent des pépitos en soupirant - Ceux qui sortent en disant "finalement, ça allait !"

vendredi 30 novembre 2007

16. Choses que l'on fait sans y penser mais qui sont très gracieuses

Quelqu'un trie, du bout des doigts, de menus objets éparpillés -- Quelqu'un allume la cigarette d'une autre personne, penché vers elle ; parfois c'est anodin, parfois c'est vraiment très joli -- Quelqu'un rassemble ses cheveux et les tord en chignon, pour le fixer à l'aide d'un crayon -- Une jeune femme a mis un bracelet trop lourd ; elle l'enlève et le pose devant elle -- En promenade, quelqu'un évite des branches basses en inclinant la tête sur le côté d'un mouvement souple -- Un homme s'étire, entrecroisant ses mains haut au-dessus de sa tête ; sans savoir pourquoi, on a envie de se blottir contre lui avant qu'il n'abaisse les bras -- Quelqu'un lit, debout, et relève la tête en entendant un bruit soudain.

jeudi 29 novembre 2007

15. Parce que quand on est malade...

... on a le droit d'être un peu paresseuse, je mets juste un lien qui me fascine, aujourd'hui (faut regarder avec le son, sinon, ça n'a aucun intérêt).

Surtout que mon canap' m'attend, ainsi que le DVD Three Times (Hou Hsiao Hsien). Oui, je m'endormirai sans doute avant la fin. C'est fait exprès.

mardi 27 novembre 2007

14. Fièvre

Alors que je poursuis,
attentive,
les Vigiles de ma nuit

-- Je m'endors soudain
sur un frôlement de poisson
fuyant entre les meubles

lundi 26 novembre 2007

13. Linguistique, ça rime avec sadique (un peu)

J'imagine les dialogues entre les tout premiers linguistes japonais :

- Hé les gars, on a un problème : c'est le même mot pour "papier", "cheveux" et "dieu" -- et y'en a plein d'autres comme ça.
- Attends, c'est pas le même mot ! Y'a un idéogramme différent pour chacun !
- Ben ouais, mais vas-y pour entendre l'idéogramme à l'oral...
- OK OK -- mais t'imagines tous les jeux de mots qu'on va pouvoir faire !
- Oui et puis y sont pas cons, les gens, y'a le contexte, à l'oral : jamais tu diras "je vais me laver les papiers demain matin" !
- Oui mais bon... déjà qu'il n'y a pas de pronoms personnels... Ni de futur... Ni de conjuguaison tout court, en fait...
- Oh hé, y vont pas nous gonfler avec des détails, hein ! Y'a qu'à réfléchir un brin, on va pas tout leur mâcher, non plus. Le contexte, moi je dis.



Pfiou... et dire que c'est exam dimanche...

dimanche 25 novembre 2007

12. Abysses

Aujourd'hui j'ai vu :

- une limace à nageoires effilées
- un poulpe à oreilles
- une garcette élancée
- un dragonu à deux barbillons
- une éponge lampadaire
- une galathée yéti
- un cténophore à bidon sanglant
- une pieuvre de cristal
- un pêcheur-outre grosse lèvre

Mais la chimère bleue, mystérieusement, n'était pas sur son présentoir.

samedi 24 novembre 2007

11. Au sortir du métro

18h37
l'heure où tout le monde a quelque chose au bout des bras
provisions chiens enfants

jeudi 22 novembre 2007

10. Petits plaisirs dépendant entièrement du moment

Manger un Babybel goût chèvre à 17h -- On a une bonne nouvelle à annoncer à une personne, et justement, elle appelle -- En zappant, tomber sur Matthew McConaughey qui marche sur le rebord de sa baignoire dans En direct sur EdTV -- Réussir un thé ni trop léger, ni trop amer, alors qu'on n'a pas fait attention au temps d'infusion -- Terminer un livre pile au moment où le métro arrive à destination -- Il fait beau : on va pouvoir tester une nouvelle ombre à paupières couleur de lilas -- On réalise soudain, entre 18h et 18h01, qu'on est vendredi soir...

Parfois, tout concorde : un jour de décembre... en route pour fêter Noël dans ma famille... et, pour la première fois à mes pieds, mes bottes préférées -- italiennes, noires, talon de 9 cm sonnant clair sur le macadam comme sur le marbre. Et tandis que je marchais dans le hall de la gare, soudain, dans les hauts-parleurs, "These boots are made for walking"...

mardi 20 novembre 2007

9. My bed, not quite empty

A tangle of words
disembodied, misspelt
and confusedly humming whirring buzzing
on my mattress

-- I carefully pick one up --

It stays, silent,
curled in my palm.

lundi 19 novembre 2007

8. Souvenir de vacances


Parce qu'il y a des soirs où on aimerait bien être ailleurs...
(Désert de Gobi, Mongolie)

dimanche 18 novembre 2007

7. Titres de livres

The Little Black Book of Stories (A.S. Byatt) - Eloge de l'Ombre (Tanizaki J.) - Malena es un Nombre de Tango (A. Grandes) - Gormenghast (M. Peake) - Le Bout du Monde, Moment Suprême (Nakagami K.) - What I Loved (S. Hustvedt) - Salem (S. King) - Como Agua para Chocolate (L. Esquivel) - Everything is Illuminated (J.S. Foer) - Is it just Me or is Everything Shit ? (S. Lowe & A. McArthur) - Dalva (J. Harrison) - Arrachez les Bourgeons, Tirez sur les Enfants (Ôé K.)

Parfois, on achète un livre sur la seule foi de son titre. A peine l'a-t-on ouvert une fois chez soi (c'est le cas d'un ou deux ouvrages cités ci-dessus), que c'est la déception : ressentiment contre l'auteur...

samedi 17 novembre 2007

6. Au lever

Ce matin j'ai mis,
pour m'encourager,
un t-shirt à tête de tigre.

jeudi 15 novembre 2007

5. Evening

I turn off the shower
and open the window
and there -- answering --
is the rain

mercredi 14 novembre 2007

4. The Itchy & Scratchy Show

Meet Quasimodo the Mutant Tomato: bright red skin, swollen eyes, rashes all over my face, neck and arms (and don't get me started on my ears). No idea what the matter is, but it ITCHES like hell since yesterday; it's like having rabid ants under my skin -- and they're mating!

My collarbone feels like someone's been at it with a scouring pad, I have scratches on my arms and legs (possibly this is a strong indication that I should start filing my nails), I'm starting to envy cats who can rub themselves all over the carpet, my neck is burned raw and my cheeks feel like those of a hamster munching on red coals.

And then my horoscope this morning: "you'll be litterally aglow with positive energy".

Is this the stars' idea of a joke?

lundi 12 novembre 2007

3. Lecture pour un mois de novembre

Je viens de (re-)relire "Des os de corail, des yeux de perle", d'Ikezawa Natsuki.

Une nouvelle limpide comme une aube, et tout aussi complexe. Moi qui n'aime pas les récits courts, à chaque fois je referme celui-ci étonnée de ma propre existence, et souhaitant la même mort.

2. Près de ma ville natale...



samedi 10 novembre 2007

1. Fragments qui serrent le coeur

Sarinagara (P. Forest), des pans entiers - Les huit notes de clarinette seule dans Mad about You (Sting) - La Métamorphose dans A Stone Woman (A.S. Byatt) - Maar e Dala, dans Devdas, le tout début de la chanson - La mort d'Owen dans A Prayer for Owen Meany (J. Irving) - Le refrain de Hallelujah chanté par J. Buckley - La scène de boîte de nuit dans Babel (A.G. Inarritu)