lundi 31 mars 2008

79. My Sassy Girl

My Sassy Girl, réal. Gwak Jae-Yong

Dans tous* les films coréens, il y a :
- une scène de vomi/vomitive/les deux
- une personne très très triste
- un/des passage/s à tabac
- quelqu'un qui se fait enterrer vivant
- quelqu'un qu'on frappe à l'aide de trucs bizarres (balles de golf, marteau, tuyau d'aspirateur - retrouvez le film correspondant à chaque objet)
- des arrestations arbitraires
- une séance de torture psychologique
- des fusillades

Les comédies sentimentales ne font pas exception.

*Bon, ok, dans tous les films coréens que j'ai vu. Qui sont au nombre de 6.

dimanche 30 mars 2008

78. Les joies de la traduction

J'ai tellement travaillé ce week-end que j'ai des acouphènes aux yeux. Si si.

Je pense également que mes empreintes digitales auront été effacées d'ici la fin du mois d'avril. A la place, il y aura toutes les lettres de l'alphabet, en bas-relief. Et Enter sur mon petit doigt droit.

vendredi 28 mars 2008

77. Choses qui font penser à Dieu

Le bruit de la mer, le vrai et celui qu'on retrouve en appliquant sa main contre son oreille -- La résille d'un arbre nu contre le ciel -- La reprise de Hallelujah par Jeff Buckley -- La théorie des cordes -- Une pyjama party -- Le vent, les tempêtes -- On connaît un instant de désespoir complet et absolu ; on est certain que rien n'ira jamais mieux - mais c'est à ce moment que le téléphone sonne. Au bout du fil, une personne à qui l'on tient, et qui demande "ça va ?" Tout de suite, on est rasséréné ; pas besoin de s'étendre sur ses malheurs, répondre "et toi ?" suffit à lever le plus gros des nuages -- La cathédrale de Strasbourg -- Marcher en montagne un après-midi d'automne -- Regarder la ville sous ses pieds depuis le haut d'un gratte-ciel -- Les incroyables exploits quotidiens de l'organisme humain - le coeur, le cerveau, les cellules et les synapses, les nerfs, le système immunitaire... même si on aurait pu souhaiter un peu plus d'application dans le principe de fonctionnement et de durabilité de certaines petites choses comme les dents, les cheveux... mais je digresse.

mercredi 26 mars 2008

76. Vu dans le métro

Un petit poème "Ma ville comme je l'aime", organisé par la RATP -- les lauréats voient leurs contributions affichées dans les rames de métro. J'adore celui-ci, mais j'étais trop loin pour voir qui était l'auteur...

"Une rue pavée dort
nous sommes au matin.
Personne n'est dehors
ils ne sont pas malins."

Genius or what ?

lundi 24 mars 2008

75. En marchant

La porte s'ouvre
et je disparais
-- reflet dans la vitre

samedi 22 mars 2008

74. One step beyond

Il y a eu...

... le morceau de baguette avec deux carreaux de chocolat au lait...
... la tranche de brioche avec une barre de Crunch...
... et là, je viens de passer à la madeleine avec petit oeuf fourré praliné.

Mais n'y a-t-il donc pas de limite à la décadence ?

vendredi 21 mars 2008

73. Pendant que les nems grillent

Beneath
the purple lakewater
lies black winter

mercredi 19 mars 2008

72. Void

Peel back
a corner of my skin --
underneath
a velvety darkness
revealed

lundi 17 mars 2008

71. Choses ennuyeuses à pleurer

Attendre le métro -- Ranger ses courses : on a acheté du surgelé, en plus, et le congélateur est déjà quasi-plein. Il faut tout ressortir, réarranger, réaménager, tasser... en sachant d'avance qu'on aura besoin, la prochaine fois, des petits pois qui sont coincés tout au fond -- Vider la machine à laver et étendre le linge, un vêtement après l'autre ; on ne peut s'empêcher de penser au bouquin qui attend dans la pièce à côté -- On prend le train : la plupart du temps, tout va bien. Mais parfois, on n'a pas apporté le bon livre, on n'a aucune envie de travailler et le paysage est d'une monotonie à tirer des larmes ; on sent passer les secondes les unes après les autres, et on se dit que c'est la vie qui s'écoule ainsi, pour rien -- De même dans un aéroport, entre deux avions -- Egrener des groseilles -- Un dimanche après-midi : il pleut -- On a traduit un très long document, et voilà que des modifications ont été apportées au texte d'origine : il faut tout reprendre et comparer, ligne après ligne, pour répercuter les changements -- Attendre son tour, où que ce soit.

vendredi 14 mars 2008

70. A part ça...

Je pense au Tibet.

mercredi 12 mars 2008

69. Coïncidences

Hier dans le métro, j'ouvre le bouquin que je suis en train de lire en ce moment, Grotesque, de Natsuo Kirino (pas terrible, au passage), quand à ma droite s'installe une petite jeune fille lisant... Out, de Natsuo Kirino.

Bon, on parlerait de J.K. Rowling ou Dan Brown, il n'y aurait pas de quoi fouetter un chat. Mais là, quand même...

Deux stations plus tard, j'entends, de la rangée de sièges en face : "tiens, vous lisez la même chose que moi !" Deux personnes assises l'une à côté de l'autre lisaient toutes les deux Ensemble, c'est tout...

Moralité : les lectrices d'Anna Gavalda sont plus sociables.

mardi 11 mars 2008

68. I dream of bones

Skeletons and wicker baskets
paperless fans
ribs bare branches
dices and bracelets
knuckles clavicles
strange clinkings
and very very wide grins

lundi 3 mars 2008

dimanche 2 mars 2008

66. Stations de métro

Mabillon -- Arts & Métiers -- Pyramides -- Bonne Nouvelle - on se demande bien laquelle -- Château Rouge -- Dugommier -- Ourcq -- Les Gobelins -- Picpus -- Glacière -- Le Vert de Maisons, mais c'est une station de RER -- Gaîté, et aussi Plaisance -- à Bruxelles, il y a Louise, et Madou ; comme deux amies d'enfance, dans les années 40, qui auraient vécu de terribles épreuves.

On peut déterminer quelle ligne est la plus pieuse (la 12, peut-être, avec Notre-Dame des Champs, Madeleine, Saint-Lazare, La Trinité d'Estienne D'orves, Notre-Dame de Lorette, Saint-Georges, Abbesses, Porte de la Chapelle)... la plus martiale (la 2, éventuellement, avec Charles de Gaulle-Etoile, Stalingrad, Colonel Fabien, Nation)... la plus historique (je penche pour la 1, avec Château de Vincennes, Nation, Bastille, Palais-Royal, Louvre Rivoli, Tuileries, Concorde)...

Et ma préférée entre toutes, à Londres : Elephant and Castle, qui aurait été nommée ainsi à cause d'une visite de l'Infante de Castille, que les Cockneys locaux avaient du mal à prononcer.