vendredi 23 juillet 2010

406. A new friend

Depuis trois soirs
un arc-en-ciel
au-dessus de mon toit

lundi 19 juillet 2010

405. Nocturnes

Tracé dans le vivant
-- la chair des jours
écartelée -- un signe
Le temps qui tranche

samedi 17 juillet 2010

404. 10 choses qui m'énervent au plus haut point en ce moment

Parce que c'est bien connu, ça va mieux en le disant...

- Le fait de devoir garder les fenêtres ouvertes 24h/24 sous peine de mourir de suffocation : merci le camion qui passe à l'aube, les ivrognes qui beuglent jusqu'à 3h du mat', l'acharné de la décapeuse qui met son appareil en marche dès 7h30 le dimanche, et ainsi de suite.

- Partant, les HURLEMENTS perpétuels du gamin des voisins. Il ne dort jamais, ne fait pas la sieste, doit s'alimenter par les oreilles pour pouvoir mieux garder la bouche ouverte pour brailler. Et j'habite à deux maisons de chez lui !

- Les gens qui ne font pas leur taf'.

- Depuis début juillet, ma ligne de métro est bondée à toute heure. Matin, midi, soir, semaine, en journée, le week-end. Du monde, du monde, du monde. C'est l'heure de pointe perpétuelle. Mais bon sang, c'est les vacances !! Qu'est-ce que vous faites là, tous autant que vous êtes ?

- La stupide chanson de Zaz.

- La tendinite chronique causée par le port permanent de ballerines extra-plates.

- Le boulot qui s'accumule, partout, tout le temps. Travailler énormément, ça ne me dérange pas. Ne pas pouvoir penser à autre chose, au point que ça me réveille la nuit, en revanche, j'apprécie nettement moins.

- J'ai la win des CD, mais la lose des livres ; rien de ce que j'ai acheté ces derniers temps ne me plaît.

- Les gens qui. S'arrêtent pile. Au milieu. Du. Chemin.

- Moi.

mardi 13 juillet 2010

403. On the tip of the needle

lost my balance
regained my equilibrium
-- a thin dance

lundi 12 juillet 2010

402. Marines

Au large des amers
la salive est reine -- la peau
de l'eau la peau des rochers
mica derrière le luisant
le verre et la brume règnent
eux aussi troubles
et fascinés

-- cartilage lent rongé par
le vent la caresse finissante
et la rumeur
amère