samedi 29 mai 2010

392. An evening out

long long long
sighs and smiles
in a crowded room

vendredi 21 mai 2010

391. Top 5 des choses à ne pas faire quand on mal au dos

En réponse au post de Claire (qui a bien souffert, la pauvrette, mais semble guérie), et parce que je suis d'humeur à me plaindre aujourd'hui malgré le yoga qui a apporté un peu de soulagement à mes pauvres vertèbres lombaires, voici les cinq choses à éviter à tout prix lorsqu'on s'est coincé le dos.

1) Imaginer être efficace. Oubliez ça. Mettre une paire de chaussettes prend 15 minutes par pied, on fait tellement de bruit -- verres brisés pour cause de maladresse, gémissements à fendre l'âme au moindre mouvement, déplacements d'un pas pas lourd et hésitant -- que le voisin du dessous vient demander ce qui se passe (véridique), le trajet canapé-cuisine prend une heure en s'appuyant à la table, à la chaise, au bureau, au mur... Bref, des journées où il faut éviter de ne serait-ce que penser à faire des choses normales.

2) Dormir. C'est terrifiant. Après avoir avalé des antalgiques, des anti-inflammatoires, massé la zone endolorie avec divers gels plus ou moins efficaces, appliqué maints emplâtres, bouillottes et autres foies de crapaud chauds, on se met dans une position vaguement confortable, on ferme les yeux (en gémissant), et on sombre dans le sommeil. Au réveil, le cauchemar : on se rend compte que les vertèbres se sont soudées les unes aux autres, en coinçant tous les nerfs en position "douleur aiguë" ! Impossible de bouger !! Impossible de respirer !!! IMPOSSIBLE DE SE LEVER !!! (Ce qui devrait être une bonne chose, techniquement, mais ne l'est pas. Il n'y a pas de justice. Pourquoi sont-ce justement les choses les plus inconfortables qui obligent à rester couché ?)

3) Se mettre du vernis à ongles sur les orteils. Hahahahahaha. 'Nuff said.

4) Mettre des talons hauts. En fait, la seule vue d'un escarpin fait hurler vos vertèbres. Je le sais, je les ai entendues pas plus tard que tout à l'heure en passant devant mes Tory Burch. Allons ! 9cm à peine ! Avec un plateau, en plus !! Et je les ai portées pour la soirée de Noël au bureau. Ben non. Y'a pas, c'est effrayant, le cri d'une vertèbre.

5) S'étirer. On pense que ça va aller, et puis soudain, c'est le drame -- douleur fulgurante, hurlement vite réprimé (ou pas), recroquevillage gémissant sur le matelas. Il y a un nerf coincé en bas à droite de votre dos, donc quand vous vous étirez, ça fait une crampe dans la plante du pied gauche. Normal, quoi.

lundi 17 mai 2010

390. A part ça...

"Excusez notre retard. Nous étions en mission. En mission importante".

J'espère que les dialoguistes de Stargate SG-1 ont gagné un prix pour leur sens du rythme, de l'originalité et de la repartie. Moi, ça m'a fait beaucoup rire, en tout cas.

dimanche 16 mai 2010

389. Bizarre, bizarre

Un rêve de bombe atomique et de lave orange --
je me réveille avec
un sacré mal de dos

samedi 15 mai 2010

388. It's the little things, no?

Today feeling particularly adventurous
I went two métro stations beyond
my intended destination

lundi 10 mai 2010

387. Around Us

Bon, je ne parle pas souvent de musique par ici, parce que je ne me considère pas vraiment comme une mélomane hyper-pointue, même si j'ai tout le temps de la musique qui tourne en background, mais... ces derniers temps, j'ai eu un véritable winning streak des CD : il y a eu le dernier Gorillaz, génial pour "le dimanche matin de gueule de bois", disait avec raison je ne sais plus quel magazine... One in Other, le nouvel album de Chloe, tout calme et parfait pour travailler... Contra, de Vampire Weekend, qui donne la pêche avec des percussions marrantes comme tout... et puis il y a aussi Go, le premier album solo de Jonsi, le chanteur de Sigur Ros, que j'adore juste (n'en déplaise à certains qui se reconnaîtront è_é)(nan, j'rigole).

Sur cet album, il y a Around Us. Et là, précisément cette chanson-là, je me la passe juste en boucle ces derniers jours, je ne sais pas pourquoi.

(Et non, y'a pas de clip, c'est juste la musique. Ce n'est pas obligatoire d'écouter, non plus, hein ! Je voulais juste partager un peu. Allez acheter l'album, ça ne ressemble PAS à du Sigur Ros, mais c'est super bien quand même).

I see the walls, then see them fall
You break through them all
I see you crawl, now you stand tall
Grow and grow till tall

In storm we scream against the stream, our eyes watering
Jump into lakes, the surface breaks
We swim underwater, and our mouths - In tune

We all want to grow with the seeds we will sow
We all want to go with the breeze we will blow
We all want to know when we're all meant to go
To a place you and I - Will call home

I see forest, a treasure chest full of labyrinth
I see a door, holes in the floor
We'll break seeds, we'll grow

There's songs, sounds you bring to us
You pin both the wings on us
I hear, I see you sing for us
You go tie a string around us

There's songs, sounds you bring to us
You pin both the wings on us
I hear, I see you sing for us
You go tie a string around us

We all want to grow with the seeds we will sow
We all want to go with the breeze we will blow
We all want to know when we're all meant to go
To a place you and I...

We all want to grow with the seeds we will sow
We all want to go with the breeze we will blow
We all want to know when we're all meant to go
To a place you and I...


I see you grow : I see you grow : Grow taller

dimanche 9 mai 2010

386. Calcium

Baby bones -- growing blind
buried under soft flesh
Strange to think they are
the same ones you carry to this day

dimanche 2 mai 2010

385. Choses obscures

Les nuits d'été à la campagne -- Tôt le matin, on s'habille à tâtons dans la pénombre pour ne pas réveiller une personne qui dort encore -- Du jus de myrtille dans un gobelet noir -- Cet objet du désir -- Le fonctionnement de mon ordinateur -- Un grenier -- Pourquoi y'a-t-il autant de gens qui regardent la Star Ac ? -- Un bijou en jais -- L'intérieur d'un placard, où l'on devine des objets ici et là sans pouvoir les identifier tout à fait -- Gormenghast -- Les origines du monde -- Les raisons de pleurer.

samedi 1 mai 2010

384. Phone call

"Are you there ?" you said

Recognising your tired vowels
your slow words gliding through
the sibilant silence of the machine

"Call me back, I guess"

Then unable to reconcile
these sparse sentences with your mouth
that had kissed mine that very morning