samedi 29 novembre 2008

187. En faisant le tri

... Je suis tombée sur les bois de Nara au petit matin. Ca fait du bien.

dimanche 23 novembre 2008

186. Cold

Ce soir j'ai froid
jusqu'au bout des doigts
jusqu'au fond du coeur

mardi 18 novembre 2008

185. Rencontres du 3ème type

Une lumière bleue et verte dans l'obscurité de ma chambre
Des aliens qui me contactent ? Non : juste
mon ordinateur que j'ai oublié d'éteindre

lundi 17 novembre 2008

184. Légendes d'un romancier japonais

Ôé Kenzaburô : légendes d'un romancier japonais
Philippe Forest
Ed. Pleins Feux

"On connaît le mot célèbre de Nietzsche selon lequel 'nous avons l'art pour ne pas mourir de la vérité'. Mais la formule de Ôé ('survivre à la vérité') est en réalité plus profonde. Elle nous rappelle que l'art ne consiste pas à fuir le vrai, à se détourner de lui, à le laisser derrière soi, à l'oublier dans la splendeur mensongère de l'art. Elle nous dit que l'art suppose d'abord l'expérience dévastatrice du vrai, qu'il est cette tentative (contradictoire car innocente et coupable, inutile et nécessaire) pour conserver en vie et la vérité et celui qui en accepte l'épreuve".

vendredi 14 novembre 2008

183. Sortez les kleenex

Claire, qui a toujours d'excellentes idées, propose de faire le Top 5 des oeuvres filmées si déchirantes qu'on continue de pleurer même après que le générique soit passé (et même dans la rue, encore, et on repleure en rentrant chez soi tellement c'est terrible, terrible, terrible).

Alors voilà le mien, tiens. Pas par ordre croissant ni décroissant, hein, déjà que j'ai eu du mal à choisir, je ne vais pas encore m'arracher le coeur (et les cheveux) à les classer.

Donc :

1- The Hours. Epouvantable. Pleuré sans arrêt, sur Virginia Woolf, sur Ed Harris mourant, sur la créativité littéraire, sur le génie, sur les mères hystériques et dépressives, sur la beauté d'une rivière dans le soleil que l'on choisit pour se noyer, sur... bref, pleuré.

2- Les deux derniers épisodes de Fruits Basket. Ah bon sang !! Quand il enlève le bracelet ! Et aussi, après, quand elle s'enfuit dans la forêt ! Et puis quand Yuki la retrouve ! Et ensuite, avec tous les trois au bord de l'étang ! Et aussi -- quoi, c'est énervant, ce mode narratif ?

3- La Traviata, la version avec Rolando Villazon et Anna Netrenko (j'espère que c'est bien comme ça que ça s'écrit, et que je ne suis pas en train de donner le nom d'une joueuse de tennis slovaque qui n'en peut mais). Vous l'avez vu ? Chopez le DVD et regardez-le -- je vous défie de ne pas pleurer. "E tarde"... rien que d'en parler, j'en ai le frisson.

4- Babel -- ça ne m'a pas fait beaucoup pleurer, mais ça m'a brisé le coeur, alors je le mets quand même.

5- Devdas -- qui prouve que oui oui oui, on peut pleurer pendant quatre heures d'affilée. Ca vous apprendra à mettre du khôl pour faire style "je me maquille ethnique pour aller voir des films indiens". "A qui sont ces pas que j'entends ? A qui est cette ombre ?"... hmm... quelle heure il est, là ? Mon lecteur DVD est encore allumé, si je ne m'abuse... "Maar e dala, ooOooh, maar e daaala"... Mais pour en apprécier toute la quintessence, il faut aller le voir au ciné avec une petite soeur. Sinon, ça marche moins bien, voire pas du tout.

6- La fin de mon voyage au Japon. Hou là là, alors là, c'était dramatique, hein, vraiment. Quoi, "ça fait six, ça ne rentre pas dans un Top 5" et "c'est pas une oeuvre de fiction filmée" ? Et alors, ça m'a brisé le coeur, c'est ça qui compte, non ?

lundi 10 novembre 2008

182. Véridique

La clé de mon appart' en France est toute rouillée !!

dimanche 9 novembre 2008

181. Hop, une manif japonaise

Non, je rigole, c'était une fête de quartier


180. A Onta

Dans la montagne au petit matin
les pilons des potiers
grincent, gémissent et croassent

179. Sur les pentes du Mont Aso

Jaune, or, ocre, safran, kaki, rouille, paille, chromium, cadmium, pourpre, orange, roux, bordeaux, grenat, brun, flamme, écarlate, doré, améthyste, blond, topaze, bai, terre de Sienne, ambre, miel, rubis... feuille morte !

mercredi 5 novembre 2008

178. Sur la route de Kurashiki

Debout dans l'étang
l'aigrette se fiche
du feu de forêt derrière elle

mardi 4 novembre 2008

177. Harizanmai

Skin on skin
the immediate intimacy of the needle

Behind my closed eyelids I see
ink swirls slowly dissolving
in a drop of blood

A gift
for my body to remember

samedi 1 novembre 2008

176. Yûhi no ooyama ni...

Teru teru momiji...

175. Au sanctuaire d'Ise

Dark golden green
the light
the liquid
the evening smell

Gold again
the leaves the dust
hanging above the bridge
suspended in the turning
of the sun

Somewhere an invisble drum
beats once and I feel
something
loosen
around my heart

174. Le Japon, hein...

- Les corbeaux !! Les terrifiants corbeaux japonais !
- Toutes les légendes qui courent sur les toilettes japonaises sont vraies -- et plus encore.
- L'inventeur du kotatsu devrait avoir un prix Nobel.
- Les Japonaises de moins de 25 ans sont toutes complètement cinglées (et ça fait 10 jours que je suis là, alors je sais de quoi je parle, hein)
- Un bain de minuit dans une source chaude en plein air dans la montagne, difficile de faire mieux.
- Le thon de Katsuura est sans doute le meilleur au monde -- surtout quand il est cuit à la minute, avec une petite sauce à l'ail.
- Les voitures de pompier qui pimponnent et disent en plus "pardon messieurs-dames, veuillez vous écarter de notre route", c'est classe.
- Je tombe amoureuse toutes les 10... non, six... non, quatre minu... ooOooh et lui, c'est qui ??
- C'est pas chez nous qu'on verrait une policière avec des couettes.