mardi 10 avril 2012

562. Sommeil (complet)

I.
La nuit le corps ne se reconnaît plus
En chien de fusil le bras sur les yeux
tes os penses-y -- en bataille

II.
Sous tes paumes tes flancs s'élargissent
Liberté ô royaume -- qui charrie ton sang
La nuit le corps ne se reconnaît plus

III.
La nuit le corps ne se reconnaît plus
Estuaires au pli de ton coude -- deltas aines
si accueillants au reflux de tes nerfs

IV.
Dissoutes dans le tiède où sont tes frontières
-- au-delà des territoires où ta pensée t'égare
La nuit le corps ne se reconnaît plus

2 commentaires:

Nine a dit…

Bon ben comme prévu j'ai adoré :D ça coule tout seul, c'est superbe...

Fran a dit…

Merci ! ^__^