Je le savais ! Et aussi, il y a ça.
Et je précise qu'il faut cliquer sur les liens hypertexte. Et faire partie de la famille pour comprendre. Oui, les private jokes, c'est nul. Mais bon, une fois de temps en temps, hein...
"Règle générale, j'ai rapporté ce que j'avais observé de curieux dans le monde ; mais j'ai choisi, de même, ce qui me semblait de nature à montrer la splendeur des hommes, et j'ai parlé encore des poésies, des arbres, des herbes, des oiseaux et des insectes." -- Sei Shônagon, Notes de Chevet
Je le savais ! Et aussi, il y a ça.
Et je précise qu'il faut cliquer sur les liens hypertexte. Et faire partie de la famille pour comprendre. Oui, les private jokes, c'est nul. Mais bon, une fois de temps en temps, hein...
Mon voisin, sur le quai, peste, ronchonne, jure et fulmine.
Ben oui mais en même temps, monsieur, un sapin de Noël de 2m de haut sur 1m60 d'envergure, à 18h12 sur la ligne 13, çavapaêtpossib', hein.
Un livre qu'on s'est forcé à lire -- Les émissions de télé-réalité du type Secret Story -- Un escalier -- Les yeux d'un rêveur absorbé dans ses pensées -- Une journée grise passée chez soi sans sortir ni rien faire -- Une coquille d'oeuf : l'absolu contraire du plein -- Mon réfrigérateur en ce moment -- Une chambre d'hôtel dont on n'a pas encore pris possession -- Un achat impulsif un jour de grande déprime -- Un sac dont on ne se sert plus depuis longtemps, tout écrasé au fond d'un placard -- Une dispute qui ne mène à rien -- Le ciel de février.
"Lunes et soleils, mois et jours sont les hôtes de passage de cent générations et les ans aussi qui se suivent sont voyageurs. Celui qui, toute sa vie, se balance sur un bateau, celui qui tient au mors un cheval et va ainsi au-devant de la vieillesse, les jours étant le voyage, du voyage fait sa demeure."
Je ne lis pas souvent ce livre, si bien qu'à chaque fois j'oublie ses premières lignes -- et à chaque fois que je l'ouvre, c'est la même surprise, la même reconnaissance et le même réconfort.
Last year she said : Come pick me up,
it's more fun getting there together
-- This year
I'm going alone
- L'odeur d'encens, par surprise, dans la rue.
- Certains feux rouges sont si longs, ici, qu'il faut courir pour les attraper comme des bus.
- Depuis que je suis ici, j'ai entendu exactement 10 coups de klaxons (oui, je les ai comptés).
- Honmaya! (à prononcer avec l'accent du Kansai)
- Un mouvement et des couleurs vous attrapent le coin de l'oeil, si bien que vous tournez la tête : derrière vous, deux maiko s'en vont à leurs affaires en traînant leurs okobo avec un petit bruit doux sur le macadam.
- Le soleil couchant sur les collines, derrière Shijô-dôri et ses boutiques.
- Trois achats = huit sacs, sachets, papier-bulle et autres emballages. ET un petit "glaçon perpétuel" pour maintenir ma salade au frais le temps que je rentre.
- Les conversations japonaises, leur rythme -- les exclamations et les onomatopées, les sons qui n'appartiennent qu'à cette langue.
- Les mini-poulpes en sucette au marché de Nishiki.
- Le temple de Kennin-ji.
- Demain je pars et je ne sais pas comment je vais y arriver.
Le scribe recueille
la parole morte
Les lèvres collent un peu
aux dents luisantes
que le bout de ses baguettes d'argent
vient heurter
Soigneusement, d'entre
les muqueuses encore humides
il extrait
-- quoi ?
Le scribe connaît
chacun des mots qu'il déplie
Un chapelet de cocons familiers
les phonèmes et les diphtongues
ses intimes et pourtant -- inconnus
rendus neufs à chaque fois
par celui qui
les a prononcés
Ainsi
en silence,
le scribe recueille
chacun des mots qu'il déplie
-----------------
Avec une fin qui me convient mieux...