Prendre une douche et se glisser juste après dans des draps lavés de frais et bien repassés -- Le moment où l'on s'endort est parfaitement délicieux ; avant de lâcher prise, quand on s'enfonce dans des flocons de sommeil, et que plus rien ne compte -- Se réveiller naturellement, avec le soleil qui filtre au travers des volets -- On a un gros souci ; on s'endort malgré tout, on ne rêve de rien ; au matin, pendant une fraction de seconde, un battement de coeur, on est cette personne pour qui tout va bien - puis la réalité nous rattrape -- Parfois l'insomnie est intéressante ; on est tout seul ; on se dit que sans nous pour veiller, le monde ne tournerait pas -- Un lit où quelqu'un vous attend -- Poser son livre, éteindre la lampe et se retourner -- Il faudrait écrire une ode à la gloire des bouillottes durant les nuits d'hiver (mais elles rendent le lever bien difficile) -- Un dimanche, se réveiller, lire un peu, grignoter un biscuit, et puis se rendormir -- Dormir quand on a beaucoup de fièvre : on fait des rêves qui dépassent en étrangeté tout ce qu'on a rêvé auparavant - a-t-on vraiment rêvé d'ailleurs, et est-on désormais éveillé ? -- Les lits américains, gigantesques, avec quatre oreillers que l'on peut disposer à sa guise -- Un édredon bleu de roi.
2 commentaires:
"Bouillotte, bouillotte glorieuse
Sans qui je me gèlerais le fion*,
Doublée d'une couette généreuse
Toi seule sait toaster mes arpions
Bouillotte, BOUILLOOOOTTE si jolie,
Ton bidon plein de bouillon
Saura réchauffer tout mon lit,
Saura m'sauver d'la glaciatiooooon."
Bonne nuit !
*pardon d'avoir dit "fion"
Tu l'as fait !!!
*s'incline très bas*
PS : j'te pardonne d'avoir dit "fion" sur mon blog.
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