jeudi 28 juillet 2011

496. All the way to Thule

Non bon, en vrai je ne vais pas à Thulé même. Mais bon : demain, je pars au Groenland.

Parmi les phrases que je ne pensais jamais écrire de mon existence, il y a bien celle-ci : "demain, je pars au Groenland". (A moins d'écrire un roman qui se passerait au Groenland, mais vous voyez l'idée).

Bref, ce sera silence radio ici pendant 10 jours environ, mais ensuite, je reviendrai ! Avec plein d'histoires à raconter. Ou pas.

Bref.

Bon, je vais aller finir mon sac, avant de perdre les deux neurones qui me restent.

A bientôt !

vendredi 22 juillet 2011

495. A rainy day

Drenched you understand
quite drenched
positively wringing wet
with words

mardi 19 juillet 2011

494. The City & the City

The City & the City
China Miéville
Ed. Pan

"But that was not why his rage."

C'est marrant, parce que j'ai lu trois bouquins de lui, et je n'arrive toujours pas à savoir si j'aime bien. D'un côté je trouve son écriture horripilante par moments, trop consciente d'elle-même et de sa propre astuce. Je trouve les histoires mal rythmées, aussi -- mais pour le coup, je crois que c'est moi, je n'aime pas les constructions de roman policier, où ça se traîne pendant des pages avant d'accélérer vers la fin.

Bon. Mais d'un autre côté... ses histoires sont toujours extraordinairement intelligentes, et reposent sur des concepts très très très cool (par exemple la fin de Kraken). Sans oublier que comme c'est très "écrit", il y a parfois des passages vraiment magnifiques -- comme la phrase ci-dessus, qui me touche énormément. Et puis j'aime bien les écrivains qui ont de l'ambition, et qui peuvent la mettre en oeuvre correctement.

Donc... sans doute que je vais continuer à acheter ses bouquins en me disant à chaque fois "si celui-ci je ne l'aime pas, je n'en achèterai plus d'autre".

lundi 11 juillet 2011

493. It's too hot in my office

I am longing longing for
a blue pool and
breathless sun coming up

mercredi 6 juillet 2011

492. Choses sereines

Pour fermer les yeux de temps en temps

Une pivoine entrouverte -- A la Verticale de l'Eté -- Une forêt dans le vent du printemps -- Un sablier -- L'odeur de la lavande -- S'habiller de neuf, le matin, au sortir de la douche -- Les dix dernières minutes d'un cours de yoga -- Les jardins du Kennin-ji à Kyoto -- Un baiser sur le front -- Le silence d'une pièce vide -- Le soleil se couche, et ses rayons viennent raser les flancs d'une montagne -- Peindre, même un mur blanc -- On est en train d'accomplir une tâche favorite, concentré, insensible au reste du monde -- Un chat.

samedi 2 juillet 2011

491. Marines (II)

Là où le vent emporte les pierres
jusqu'aux larmes rêches
Ajoncs égratignures -- cuivre
du sang du sel entre les cils
et sous le vent le cri
d'un oiseau