J'ai réussi à me mettre du Nutella dans l'oreille. A moins que ce ne soit du sang ?
Dans les deux cas, c'est assez perturbant.
"Règle générale, j'ai rapporté ce que j'avais observé de curieux dans le monde ; mais j'ai choisi, de même, ce qui me semblait de nature à montrer la splendeur des hommes, et j'ai parlé encore des poésies, des arbres, des herbes, des oiseaux et des insectes." -- Sei Shônagon, Notes de Chevet
J'ai réussi à me mettre du Nutella dans l'oreille. A moins que ce ne soit du sang ?
Dans les deux cas, c'est assez perturbant.
This peony night --
a silent unfurling of
starry petals
velvety stamens brushing
against a quiet moon
And everywhere -- incense --
the smell of waiting
Le p'tit gars tout vexé d'avoir perdu sa partie de tennis
Le bébé qui tient juste debout sur ses pattes potelées
Le couple qui s'embrasse à l'ombre d'un bouleau
Les jeunettes qui discutent de Romain Duris
La tourterelle grise qui se dandine dans l'allée
L'homme qui prend des photos des grilles
Tous, j'ai envie de leur sourire
car ils font partie de ma fête --
aujourd'hui, c'était mon anniversaire.
"Shhhhh", dit son propriétaire --
dans son étui la harpe
n'avait pourtant émis qu'une seule note
What, again? Yes, again.
Quoi qu'il en soit...
Départ Paris : 10h30 le 4 novembre 2009
Arrivée Tokyo : 6h50 le 5 novembre 2009
Pour la 300ème, je me fais plaisir...
Tomber par hasard sur un épisode de CSI: Las Vegas que je n'ai encore jamais vu -- Le vendredi soir -- Marcher dans le vent -- Etrenner une nouvelle paire de chaussures -- Un baiser sur la nuque (donné ou reçu) -- Me lever à l'aube parce que je pars en voyage ensuite, et respirer l'air frais du matin en terminant mes bagages -- Du chocolat avec une madeleine -- Faire le tour de mes blogs favoris tous les jours, pour voir s'il y a du nouveau -- Le parfum du genmaicha -- Le grain de beauté que j'ai sur la hanche droite -- Trouver un nouveau commentaire sur mon blog (ceci est message subliminal) -- Ecrire au stylo-plume -- Faire des listes.
Il n'y a pas assez de traducteurs dans le monde.
Je m'en suis rendu compte en regardant l'émission Le Meilleur du Net sur Direct 8, montrant de mignons petits chatons en train de se disputer avec d'adorables petits chiots -- et, en musique de fond, les Doors :
"Blood in the streets runs a river of sadness/Blood in the streets it's up to my thigh/Yeah the river runs red down the legs of the city/The women are crying red rivers of weepin'"
Et ce n'était PAS du second degré ! Donc, une réclamation : plus de traducteurs... ou alors des responsables musicaux qui ne font pas leur job avec leurs pieds. (Oui, c'est le genre de truc qui m'énerve).
Une nuit d'angoisse et de cendres d'os
fourrées
au fond de ma gorge
Alors on rigole, on rigole, mais en attendant, les corbeaux tokyoïtes, c'est pas des marrants. Vu dans Le Point cette semaine :
"[...] Les corbeaux qui s'abattent sur Tokyo sont deux fois plus gros que leurs cousins européens et très agressifs. En 2001, après avoir subi une attaque sur un terrain de golf, le gouverneur de la ville avait débloqué quatre millions d'euros pour les éradiquer. Grâce à des pièges -- des appâts à la mayonnaise, dont ils raffolent -- 100 000 d'entre eux ont fini dans les incinérateurs. Mais depuis Tokyo a baissé sa garde et les corbeaux en ont profité pour se reproduire comme des lapins, passant de 16 000 à 20 000. Pour en finir, la municipalité a décidé de recruter chez les chasseurs une équipe d'exterminateurs..."
Non mais sérieusement ! Incroyable, non ? Je trouve qu'il y aurait de quoi faire un manga sur le sujet, moi.
Elle tambourine
sur mon parapluie rouge
l'eau des gargouilles
Si vous cherchez un truc qui réveille un smoothie à la pêche ennuyeux comme la pluie : un splash d'Absolut Raspberry. En plus c'est très sain, c'est plein de vitamines ET ça tue les germes. Si si.
La page qu'on avait pourtant soigneusement marquée dans son livre -- Une bonne partie de la couche d'ozone -- Les pédales -- On attend pour faire un geste d'affection - et puis soudain c'est trop tard, le moment est passé -- Des claques -- Mon écharpe tibétaine noire -- Une bonne occasion de se taire -- Les clés -- La Traviata -- On se promène dans une ville inconnue, et tout à coup, il n'y a pas à discuter : on est bel et bien perdu -- L'art de faire les tartes comme mon grand'père -- Le temps.